L'un des principaux avantages du verre isolant Low-E est sa performance d'isolation thermique exceptionnelle, mesurée par une faible valeur U (une mesure du taux de transfert de chaleur) et un contrôle du coefficient de gain de chaleur solaire (SHGC) élevé. Comparé au verre à simple vitrage (avec une valeur U d'environ 5,8 W/(m²·K)), au verre isolant standard (valeur U ~1,8 W/(m²·K)) et au verre isolant Low-E, il peut atteindre des valeurs U aussi basses que 0,5 W/(m²·K) (pour les unités à triple vitrage avec remplissage d'argon), réduisant considérablement les pertes de chaleur dans les climats froids et les gains de chaleur dans les climats chauds. Cela se traduit par d'importantes économies d'énergie : les bâtiments utilisant du verre isolé à faible émissivité peuvent réduire les coûts de chauffage et de climatisation de 20 à 40 % par an, en fonction du climat et de la conception du bâtiment. De plus, le revêtement Low-E bloque 90 % ou plus des rayons ultraviolets (UV) nocifs, ce qui empêche la décoloration des meubles, des revêtements de sol, des tapis et des œuvres d'art causée par une exposition prolongée au soleil, prolongeant ainsi la durée de vie du mobilier intérieur. Contrairement aux matériaux isolants opaques (tels que la fibre de verre ou la mousse), le verre isolé Low-E conserve une excellente clarté optique, permettant à la lumière naturelle d'éclairer les espaces intérieurs, réduisant ainsi le besoin d'éclairage artificiel pendant la journée et améliorant le bien-être intérieur. Il offre également une isolation phonique modérée : la cavité d'air scellée et les multiples vitres absorbent les ondes sonores, réduisant ainsi le bruit extérieur (comme la circulation ou la construction) de 30 à 40 % par rapport au verre à simple vitrage, améliorant ainsi le confort acoustique dans les environnements urbains bruyants.